IRM et Scanner cérébral : quelles différences ?

Lorsque l’on n’a pas fait d’études de médecine, il est difficile de savoir les différences entre une IRM et un scanner. On a plutôt tendance à connaître leurs points communs mais pas leurs différences. En voici quelques-unes.

Les principaux points communs entre IRM et Scanner cérébral

Les deux techniques sont des techniques d’imagerie qui permettent d’obtenir des images (en coupe) grâce à une machine qui comporte un tunnel. Celui de l’IRM étant plus long que celui d’un scanner.

Les principales différences entre IRM et Scanner cérébral

La principale différence est que l’on ne détecte pas les mêmes choses car l’obtention des images ne repose pas sur les mêmes principes physiques.

Les principes physiques

Le scanner cérébral utilise l’absorption des rayons X par les différents tissus. Les images obtenues via un scanner ont une excellente résolution spatiale et permettent de visualiser des structures inframillimétriques. Dans le cas d’un scanner cérébral, on pourra visualiser des modifications de volume ou des anomalies de structure (embolie, anévrisme, tumeur…).

L’IRM cérébrale utilise la propriété que possèdent certains noyaux atomiques, d’émettre des signaux détectables quand ils sont placés dans un champ magnétique. L’examen est donc proscrit pour les personnes porteuses d’un pacemaker. Les images obtenues par l’IRM ont également une excellente résolution. Elles permettent de mieux différencier des tissus de nature différente.

On la prescrit donc pour visualiser des tissus mous, tels les parenchymes, cérébraux en premier lieu, par exemple.

La durée de l’examen

Un scanner cérébral dure entre 5 et 10 minutes, alors qu’une IRM cérébrale dure souvent au moins 30 minutes.

Que retenir ?

Le scanner cérébral permet de mettre en évidence plusieurs pathologies comme des accidents circulatoires (AVC), des maladies infectieuses (méningite), des malformations ou des tumeurs. Le scanner cérébral est aussi un examen obligatoirement réalisé à la suite d’un choc ou d’un traumatisme crânien ou d’un accident vasculaire cérébral.

Pour ce qui concerne l’IRM cérébrale, elle est souvent prescrite si vous souffrez de migraines à répétition, de troubles de type hypophysaires (galactorrhée, troubles de la vue, dérèglements hormonaux, etc…), de pertes de mémoires soudaines ou encore, à la suite d’un traumatisme crânien.

N’hésitez pas à appeler nos centres ACRIM, si vous souhaitez en savoir plus.